C’est un vent de folie qui frappe le monde entier,
Plus question de parler d’alliance ou d’amitié :
On regarde son voisin avec un œil critique,
Qui devient un ennemi pernicieux et cynique.
L’aigle blanc, qui avait, par-delà l’horizon
Une vision sur le globe claire et pleine de raison,
Imposait le respect, il était admiré ;
La confiance, la puissance, le rêve il inspirait.
L’aigle blanc ne vole plus dans les cieux, mais en cage,
Son plumage s’est terni, il n’a plus de ramage,
Son image ressemble à un canard prétentieux
Aux idées arrêtées et l’esprit fallacieux.
L’ours brun, qui était une force de la nature,
Exprimait à lui seul le calme et la droiture ;
C’était un solitaire mais un bon camarade,
Ses contacts étaient francs sans aucune mascarade.
L’ours brun, s’est changé en une bête menaçante
Qui joue les fiers à bras d’une façon indécente,
Il se mêle des affaires dont il n’a rien à voir
Et il sème la discorde pour asseoir son pouvoir.
Le panda qui était un symbole de douceur
Et aussi, reconnu pour être un grand penseur ;
Possédait la sagesse intérieure des grands moines
Et faisait partie des richesses du patrimoine.
Le panda, s’est changé en un être despotique,
Qui calcule et n’échange que dans un sens unique ;
Il se moque que les autres aient des lois propres à eux,
Il bafoue tous les droits et se montre très odieux.
Ce courant de folie, qui frappe la terre entière,
Se prépare sournoisement à passer nos frontières.
Sa méthode : il s’infiltre, contamine et dévaste,
Il annonce un air doux mais il n’est que néfaste.
Il soulève en tempête la haine et la colère,
Pénétrant en premier dans la masse populaire,
Amplifiant les défauts, créant la zizanie ;
Il installe le désordre avant la tyrannie.
Nous devons réagir, faire face à ce séisme ;
En restant généreux, rejetant l’égoïsme,
En restant clairvoyant, rejetant l’ignorance,
En restant fort et calme, rejetant la souffrance.
Les grandes puissances de ce monde sont à couteaux tirés et se regardent en chiens de faïence, leur souhait est d’affirmer leur suprématie, de montrer qu’ils sont les maîtres.