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Quelle misère

Des jeux d’hiver, en plein désert, mais quelle misère.

C’est une idée qui a jailli comme un geyser,

En dépit de tout bon sens et dans l’indécence,

D’une terre brûlée qui manque d’eau mais, où coule l’essence ;

En faisant fi de ses très hautes températures,

Elle ose défier les lois physiques de la nature.

 

Son seul but est d’impressionner par sa richesse

Et de montrer qu’elle est capable des pires prouesses,

Pour redorer et blanchir sa réputation

En détournant l’attention sur ses privations,

Sur le peu de respect qu’elle a des libertés :

Elle veut avoir l’air d’une colombe sans impureté.

 

Elle fait fortune avec l’or noir de son sous-sol,

C’est lui qui donne le cap à suivre, comme une boussole :
Sa route va vers, sans un détour, les bénéfices

Et nul besoin de compassion ou d’artifice,

Droit devant sans sentiment, sans valeur humaine.

Elle fait la pluie et le beau temps dans son domaine.

 

Elle sait très bien que ses ressources baissent en débit

Et fondent comme un glaçon sous le ciel d’Arabie.

Il lui faut donc d’autres rentrées pour ses profits,

Mais pour ça elle doit changer de philosophie

Et tout faire pour ressembler aux gens respectables

Et leur faire croire, qu’elle est en tout très honorable.

 

Un tapis rouge, elle voudrait bien, qu’on lui déroule

Avec en plus des bravos qui viennent de la foule.

Et quoi encore, mais où s’arrête notre bêtise.

Je crois qu’elle n’a pas de limite, c’est ma hantise.

Et pourquoi pas des jeux d'été sur la banquise, il suffit de faire fondre la glace et de réchauffer l'air.

Pour attirer le regard sur soi, pour être considéré comme un puissant l’homme est capable des pires âneries, il finira par se prendre pour Dieu.