L’ours brun, du grand nord, regarde dans son miroir,
Il y voit un grand tsar avec un territoire
Qu’il désire élargir ; c’est un but qu’il chérit :
Cette idée l’envahit, elle est son égérie.
La folie des grandeurs a gagné son esprit,
Il regarde ses voisins avec un grand mépris.
L’ours brun, du grand nord, a l’ombre d’un vampire,
Cruel et froid, il est prêt à tout, même au pire,
Son dessein : retrouver la grandeur d’un passé,
L’époque d’une grande histoire, aujourd’hui dépassée.
Il défend sa folie, justifiant son projet,
À coups de propagande, pour convaincre ses sujets.
L’ours brun, du grand nord, est vu comme un tyran,
S’entourant de lieutenants, tous sortis du même rang,
Bien dressés et dociles, qui jamais ne contestent
Et ils sont éjectés au moindre mauvais geste.
Il fait tout pour transmettre sa folie meurtrière,
Leur disant que ces terres étaient à eux hier.
L’ours brun, du grand nord, est en fait schizophrène.
Il lui faut un prétexte, il s’en prend à l’Ukraine.
Affirmant que c’est elle, seule, la cause de la guerre
L’accusant, à tort, des démêlés de naguère.
Sa folie entraîne tout son pays à sa perte,
Mais il reste dans son monde, il se moque des alertes.
Combien de morts juste pour satisfaire son orgueil ?
Combien lui faudra-t-il, pour comprendre, de cercueils ?
Combien de morts avant le silence des canons ?
Combien nous faudra-t-il de temps pour taire son nom ?
Un homme, un seul, qui se prend pour un tsar et combien de mort, que dire de plus…