Le temps qui passe se moque des heures

Dans les étoiles, je rêve souvent d’un monde meilleur,

Qui ressemble à notre planète, belle en couleur.

Là, tout est calme, dans une ambiance de grand bonheur :

Un paradis, le temps qui passe, se moque des heures.

L’air y est sain, parfumé aux odeurs fleuries,

Prélevé dans les campagnes, les bois et les prairies.

Sa qualité exceptionnelle en est magique,

On le respire, avec plaisir, en toute logique.

L’eau y est pure, cristalline, en surabondance.

On peut la boire, à même ses rus, en toute confiance,

Entre les doigts, ou pourquoi pas dans un calice,

Sa saveur et sa fraîcheur sont de vrais délices.

Dans le ciel brille un doux soleil majestueux,

Il éclaire et ses rayons sont voluptueux

Ils enrobent chaque créature d’une plaisante chaleur.

On le devine bienveillant et très cajoleur.

Dans ce lieu une végétation très luxuriante

S’est installée, dans une parure plus qu’accueillante,

En harmonie avec le reste des éléments :

Un vrai jardin sauvage, qui crée un envoûtement.

Des animaux d’espèces variées y sont discrets,

Parce qu’ils ne sont pas bêtes, c’est là leur grand secret.

Ils veulent garder leur gîte intact et en jouir.

Ils redoutent qu’un jour on vienne pour les envahir :

Que l’on débarque, en faisant preuve de malveillance,

Que l’on saccage, que l’on pollue, dans l’insouciance,

Que l’on amène avec nous la peste, le malheur,

L’enfer où le temps se meurt sous le joug des heures.

Sûr d’avoir le droit, sûr qu'ils nous sont inférieurs.

La honte monte du plus profond de mon intérieur.