J’attends impatiemment, Jean le vingt-quatrième,
Pour reprendre le flambeau, de Jean le vingt-troisième,
Celui qui a osé, dépoussiérer sa sphère,
Apporter un air frais, raviver l’atmosphère.
Qu’on puisse parler de sexe, sans être excommunié,
Nous sommes conçus ainsi, à quoi bon le nier,
Il fait un tout avec notre enveloppe corporelle,
Pourquoi vouloir l’enlever ? Il nous est naturel.
Qu’il ne soit plus honteux, d’apprécier les plaisirs,
De chercher le bonheur, d’assouvir ses désirs ;
Pour ça nos sens s’éveillent, ils sont à l’unisson,
Pourquoi être insensible, à tous ces chauds frissons ?
Qu’on puisse enfin s’aimer, juste pour la volupté,
Et n’avoir librement que des actes acceptés,
Tout en se préservant, des risques et des surprises ;
Pourquoi le refuser ? On en a la maîtrise.
Qu’il soit normal qu’un prêtre, vive, s’il le veut, marié,
Et qu’il ait des enfants, sans en être contrarié,
En quoi est-ce dérangeant ? Changeons-les, ces critères,
Pourquoi le célibat serait il salutaire ?
Qu’on puisse, derrière l’autel, voir la messe célébrée
Par une femme ordonnée, sans dire ou palabrer,
Trouver ce fait logique, ne pas s’en émouvoir ;
Pourquoi n’auraient-elles pas, les mêmes droits et pouvoirs ?
Peut-on imaginer, la médecine trépaner,
Comme au temps d’Hippocrate ? Elle serait condamnée.
Des traditions d’antan, faut-il tout adopter ?
Pourquoi la religion ne pourrait s’adapter ?
Cela fait plus de deux mille ans que la religion catholique est présente avec des règles bien à elle comme le célibat : Un décret pour éviter que les biens de l’église aboutissent à une appropriation des enfants d’un prêtre ou le rôle de la femme.