Perdu dans le mouvement agité de la foule,
Qui nous rend anonyme et nous brasse comme la houle,
J’ai senti un contact, j’ai senti un frôlement :
Pourquoi seulement le tien dans ce chambardement ?
J’ai tout juste eu le temps, de croiser ton regard,
Pour voir la solitude dans tes yeux bleus, hagards ;
Moi aussi j’étais seul, j’ai voulu te parler ;
Mais le flux t’a portée et tu t’en es allée.
« Emportés par la foule qui nous traîne nous entraîne… » La foule de Piaf.
Les rues de nos villes sont bombées de gens, mais on peut s’y sentir seul, on peut également croiser toutes ces personnes sans les voir et sans être vu.