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La mer droit devant

Gabriel DIDIER

 

Sans jamais me lasser, je peux la regarder :

Sa beauté, un trésor d’une rareté à garder,

Son aspect change suivant des critères définis,

Ses facettes sont multiples et son charme infini.

 

La courbure de sa ligne, sur le ciel se dessine,

Ce spectacle me séduit, m’attire et me fascine ;

L’étendue de ce corps cache des zones méconnues :

Je rêve à des îles vierges et des terres inconnues.

 

La lumière, son amie, lui diffuse sa pureté

Ce qu’elle prend volontiers et lui rend sa clarté ;

Toutes les deux s’apprécient et ensemble réfléchissent,

Mais elle garde ses secrets tout au fond des abysses.

 

Je succombe, quand sa voix se met à clapoter,

Sa musique m’apaise et je me laisse dorloter

En cédant entièrement à la grâce de son chant,

Que je peux écouter du levant au couchant.

 

Elle ondule sous le vent et se prête à son jeu,

Elle se laisse caresser, s’il n’est pas orageux,

Autrement, elle se fâche, elle n’est pas très docile

Et devient, dans ce cas, d’une humeur difficile.

 

Tous les jours le soleil descend pour se coucher,

Il l’enrobe de couleurs avant de la toucher

Puis il plonge dans son monde ; leur union est intime

Et il brûle d’un feu vif jusqu’à la flamme ultime.

 

Allongé sur le sable, les cheveux dans le vent,

Le soleil sur la peau et la mer droit devant,

J’oublie mes soucis et m’abandonne à la vie ;

Je suis bien, là, ici, sans aucune autre envie.

La mer est un élément qui peut se comparer à la femme, on admire pour la courbure de sa ligne, la luminosité qu’elle véhicule, le calme qu’elle apporte, pour ces changements d’humeurs. Elle nous donne l’envie de la rejoindre.